La Nuit Européenne des Chercheurs à Annecy

Sylvie Poulain est autrice de science-fiction et de fantasy. Elle a d’abord mené une carrière dans l’aéronautique navale avant de se tourner vers l’écriture. Son premier roman « Ce qui naît des abysses » a été publié le 1er février 2023 aux éditions Bragelonne et est le 1e tome du dyptique de science-fiction « Confluence », inspiré par son amour pour l’océan. 

Mars sera-t-elle la dernière frontière de l’humanité après la Lune ? Une conférence interactive sur les raisons qui poussent l’humanité à aller sur la Planète Rouge. Raisons scientifiques, bien sûr, mais aussi liées à l’avenir de notre civilisation, de notre planète Terre et au contexte géopolitique.   

Après un cursus en physique à l’Université de Turin et un doctorat en géophysique à l’Université de Gênes, il poursuit ses recherches au Royaume-Uni, en France, aux Etats-Unis et aux Emirats Arabes Unis. Depuis plus de vingt ans il concentre son activité sur l’étude du climat et de la météo sur Mars, en particulier sur les tempêtes de poussière, les tourbillons et leur relation avec la circulation générale de l’atmosphère. Actuellement, il travaille au Technopôle « Savoie-Technolac » du Bourget du Lac, où il a fondé son entreprise (Paneureka) qui lie recherche, formation et vulgarisation en sciences planétaires. 

Du mal à vous lever le matin ? La gravité terrestre est la responsable ! En effet nous luttons tous les jours contre elle afin de nous tenir debout ou même assis. Or, les astronautes, en vol, sont en situation d’apesanteur et ne produisent plus cet effort essentiel. Mais alors que deviennent leurs muscles ? Nos astronautes seront-ils encore capables de se lever une fois sur Mars ?  

Mathias Velarde, chargé d’étude au sein du Laboratoire Interuniversitaire de Biologie de la Motricité (LIBM) de Saint Etienne. Il travaille en étroite collaboration avec le Centre National d’Etude Spatial (CNES). Il est spécialiste de l’adaptation du tissu musculaire squelettique en situation de microgravité. 

Les ultras riches participent à une course toujours plus effrénée pour la conquête de l’espace. Cet argent leur donne pleins pouvoirs ? Faut-il leur poser des limites ?  

Jean-Marie de Poulpiquet est actuellement avocat au barreau d’Annecy. En 2018 il a obtenu un doctorat en droit de l’espace à l’Université de Toulouse en soutenant une thèse consacrée à l’immatriculation des satellites. Il est l’auteur de plusieurs publications portant sur le doit spatial et le rôle du droit dans un espace mondialisé. 

Pendant plusieurs années au XIXe siècle, des observations astronomiques pouvaient laisser penser que la surface de Mars abritait des structures construites par des êtres intelligents. Cet épisode de l’histoire des sciences permet de revenir sur la façon dont était envisagée la question de la vie sur Mars, et ailleurs.

Richard Taillet est enseignant-chercheur en physique à l’Université Savoie Mont Blanc et effectue son activité de recherche en astrophysique des particules au Laboratoire de Physique Théorique où il travaille principalement sur le problème de la Matière Noire. Il est aussi impliqué dans de nombreuses activités de diffusion de la connaissance, au niveau universitaire et vers le grand public. Plusieurs fois par an, il présente des conférences sur différents domaines de la physique, devant des publics variés, en France ou à l’étranger. 

Le newspace est une nouvelle façon de concevoir l’espace : plus rapide, plus léger. Si cela comporte de nombreux avantages, la multiplication des lancements pose des problèmes majeurs de pollution.  Quels sont les risques associés ? Et les pistes envisagées pour prendre en compte ces questions ?   

Mathieu Barthélémy est actuellement professeur au sein du laboratoire IPAG de l’Université Grenoble Alpes. Spécialiste de météorologie de l’espace et des aurores, il est responsable scientifique de plusieurs missions cubesats et instruments sols dont AMICal Sat.  Il est co-fondateur du Centre Spatial Universitaire de Grenoble (CSUG), dont il est le directeur adjoint. 

D’après les histoires de science-fiction, l’espace serait source de vie : le vieillissement ralentirait ! La réalité est bien différente : plus nos astronautes passent du temps dans l’espace, plus leur santé se dégrade. Pourquoi un environnement sans gravité est si hostile à notre corps ? En quoi ce que nous apprenons là-haut pourrait nous être utile sur Terre ?   

Alain Guignandon est Maître de Conférences en Biologie cellulaire à l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne et membre du laboratoire Santé Ingénierie Biologie dans l’équipe de Biologie Ostéoarticulaire (LBTO). Spécialisé dans l’étude de la sensibilité des cellules/tissus aux contraintes mécaniques (exercice), il travaille depuis de nombreuses années sur l’adaptation de l’os lors de vols spatiaux. Dans l’espace, l’absence de contraintes entraîne de nombreuses complications ostéoarticulaires entre autres mais propose un cadre idéal pour tester des médicaments « mécanomimétiques » utiles sur terre dans des situations de handicap, traumas, vieillissement. 

Depuis 1995, plus de 5000 planètes ont été détectées autour d’autres étoiles. Les astronomes sont en mesure d’affirmer qu’il existe au moins une planète autour de chaque étoile de nos Galaxies, certaines pouvant accueillir de l’eau. Cela pose la question de la probabilité d’une forme de vie extraterrestre, mais aussi de la possibilité d’accueillir des formes de vie terrestre. Faut-il croire en une planète B pour l’avenir de l’humanité ?  

Fabien Malbet est directeur de recherche à l’IPAG (UGA/CNRS) en astrophysique et directeur adjoint de l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Grenoble (OSUG) chargé de la donnée. Ses recherches portent sur la physique des objets stellaires jeunes, les systèmes planétaires extrasolaires et l’instrumentation à haute résolution angulaire. Il a notamment contribué à la détection et à la cartographie des disques protoplanétaires autour d’étoiles jeunes. Il a également été responsable scientifique d’un instrument pour l’interférométrie au Chili. Son sujet actuel de recherche se concentre sur l’astrométrie de très grande précision pour l’étude des systèmes extrasolaires proches de notre système solaire et les détecteurs en astronomie.